L'histoire du lieu et du retable
Petite commune rurale de 545 habitants, Payzac est formée de 17 hameaux disséminés sur le piémont de la Cévenne ardéchoise, entre le calcaire des vallées du Chassezac et de la Beaume et le granite du plateau de Montselgues, dans cette portion de territoire où se succèdent le grès gris, le grès rouge puis, le schiste. L'ensemble du territoire communal est reconnu comme Site Patrimonial Remarquable (SPR) par la Commission Régionale du Patrimoine et de l'Architecture, de sorte que tous ses hameaux anciens sont protégés.
Classée monument historique en 1961, l'église paroissiale Saint Pierre-aux-liens est construite sur une éminence, entre vignes, oliviers et pins maritimes. L'édifice présente des parties romanes du 12e siècle et gothiques des 15e et 16e, ainsi qu'un clocher-mur du 15e. La construction doit son bon état de conservation à la maçonnerie faite de très belles pierres de taille de grès gris, extraites dans une carrière locale
Un imposant retable est inséré dans l'abside. Cette œuvre était déjà en place au 17e siècle puisque, le 9 décembre 1675, Monge, official de Largentière, signale à Payzac "un autel orné d'un grand tableau à l'huile avec son cadre représentant la naissance de Notre Seigneur" (archives diocésaines – cote 1 A4 dossier 11). C'est cet ensemble relativement dégradé que la municipalité désire faire réhabiliter à présent. Outre les attaques des insectes xylophages, il a subi des interventions hasardeuses par le passé. Par exemples, les boiseries en noyer, antérieurement enluminées, ont été grossièrement décapées dans les années 1950 et, au 19e siècle, le tableau a été l'objet, par endroits, de repeints en couche sombre qui le dénaturent.
Le projet
Le projet de réhabilitation de la menuiserie vise d'abord à la protéger des attaques des insectes, puis à apporter une patine qui magnifie l'essence du bois. La rénovation de la toile devrait permettre de réparer altérations et petites déchirures, de découvrir les surfaces occultées et de faire réapparaître les nuances de ses coloris primitifs pour s'approcher au mieux de sa facture originelle. Peut-être retrouverons-nous ainsi l'identité de l'artiste, auteur de la peinture, voire celle du commanditaire qui y serait représenté ? N'est-il pas, en tout cas, de notre devoir de faire recouvrer son lustre à une œuvre qui mérite d'être proposée à l'admiration de nos concitoyens et de nos visiteurs ?
Deux artisans qualifiés ont été sollicités pour ce faire : un ébéniste pour le cadre en bois et une restauratrice spécialisée pour la toile. Leurs dossiers techniques démontrent tout l'intérêt d'une remise en valeur de l'œuvre.
Une commune mobilisée
La commune de Payzac n’a pas la capacité d'assumer seule le projet de restauration du retable de son église. Elle compte, notamment, sur le soutien de la Fondation du Patrimoine et sur la générosité de tous ceux qui sont attachés à la préservation d'une œuvre emblématique de l'art religieux en Cévenne ardéchoise.
Les partenaires
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 100€
Invitation à un concert donné dans l'église
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