Le projet : restaurer un milieu humide à fort enjeux écologiques
La parcelle concernée par les travaux est l’une des rares à présenter encore des milieux de lande humide basse. Elle abrite des espèces caractéristiques de landes humides (bruyères) et quelques pieds de gentiane pneumonanthe. La restauration du site permettra de favoriser cette flore locale et plusieurs espèces qui nichent à l’intérieur ou à proximité de la parcelle, telles des Lézards des souches, des Fauvettes pitchou, des Engoulevents d’Europe et des Bouvreuils pivoine.
L’enjeu est de préserver la trame verte et bleue et un site qui abrite deux espèces en danger et en danger critique d’extinction en Région Centre-Val de Loire. L’entretien du site sera assuré par la commune, par fauche ou par pâturage extensif de bovins.
- 2023 - 2024
Dernières études et préparation des travaux
- 2024-2027
Travaux de restauration
Le lieu et son histoire : des espaces en voie de disparition
Autrefois, les landes étaient des milieux très caractéristiques du Département et de la Région Centre-Val de Loire. Ces milieux étaient entretenus de façon extensive et fauchés pour la récolte de fourrage, de litière, de compost ou de paillage. Avec les évolutions des pratiques agricoles au XIXème siècle, ces milieux n’avaient plus d’utilité pour leur production à petite échelle et en l’espace de 50 ans, ce sont près de 95 % des surfaces de landes, telles que celles-ci, qui ont disparu en Indre-et-Loire (37), ainsi que le patrimoine culturel historique lié. Ce sont pourtant des milieux très riches écologiquement. La préservation des surfaces restantes est donc urgente et primordiale.
Les landes de Bréviande font partie des premières landes de Touraine à avoir été enrésinées après la seconde guerre mondiale. Le premier enrésinement date en effet du début des années 1960 (1964 à partir des photographies aériennes disponibles sur Géoportail). Le site fut ensuite drainé, suivi d’une récolte dans les années 2000. Depuis, il présente une dynamique de fermeture naturelle par les ligneux liée à l’absence de gestion conservatoire.
La mobilisation : l’Office National des Forêts décidé à faire connaitre cette parcelle
Ce projet se lie étroitement et favorablement à une valorisation de la forêt communale de Souvigné, gérée par l’Office National des Forêts. En effet, la commune souhaite favoriser l’ouverture au public (notamment aux habitants et scolaires de la commune ainsi que du bassin de vie) de la forêt afin de valoriser les richesses environnementales locales et les faire connaître.